Lu en 2013 #6 : juin
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toujours avec MaMi,
fidèles au poste,
du très bien & du moins bien
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06H41*** - Jean-Philippe Blondel - Buchet-Chastel - 232 pages : Ce roman m'a énormément plu et je vous le recommande. De nos premières histoires d'amour qui présagent de nos vies sentimentales... et pas que !
quatrième : Le train de 06 h 41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, quarante-sept ans, revient d'un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef d'entreprise. La place à côté d'elle est libre. S'y assied, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s'est très mal passé. A leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s'installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.
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Eloge de la faiblesse** - Alexandre Jollien - Marabout - 95 pages : Le parcours, l'histoire, la volonté, les différences de cet homme sont une belle leçon de vie. Dans ce monde où l'on ne respecte que les plus forts, faire l'éloge de la faiblesse est indispensable.
quatrième : Eloge de la faiblesse retrace un itinéraire intérieur, une sorte de conversion à la philosophie. L'auteur, handicapé de naissance, imagine recevoir la visite de Socrate en personne. Dès lors, s'ensuit un échange où de proche en proche émergent des outils pour apprendre à progresser dans la joie, garder le cap au coeur des tourments et ne pas se laisser déterminer par le regard de l'autre. La philosophie est ici un art de vivre, un moyen d'abandonner les préjugés pour partir à la découverte de soi et bâtir sa singularité. Peu à peu, une conversion s'opère, le faible, la vulnérabilité, l'épreuve peuvent devenir des lieux fertiles de liberté et de joie.
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Nature morte - Louise Penny - Babel noir - 439 pages : Le polar-boulet du mois ! Je l'ai fini parce que... je ne sais pas pourquoi d'ailleurs ! Long, alambiqué, des personnages en veux-tu en voilà (au bout de cent pages, je n'étais toujours pas arrivée à les retenir tous), une fin fumeuse...
quatrième : Un dimanche d'automne, le jour se lève sur le charmant village québécois de Three Pines, et les maisons reprennent vie peu à peu. Toutes sauf une... La découverte dans la forêt du cadavre de Jane Neal bouleverse la petite communauté. Qui pouvait souhaiter la mort de cette enseignante à la retraite, peintre à ses heures, qui a vu grandir tous les enfants du village et dirigeait l'association des femmes de l'église anglicane ? L'inspecteur-chef Armand Gamache, de la Sûreté du Québec, est dépêché sur les lieux. Tandis que ses adjoints procèdent aux premiers interrogatoires, il s'abstrait du tumulte, s'assied sur un banc, dans le parc du village, s'imprègne des lieux et observe. Alors, lentement, la perfection du tableau s'estompe. Des craquelures d'abord invisibles lézardent le vernis, l'oeil averti devine les retouches, les coupables repentirs, les inavouables repeints. Bientôt, la fresque idyllique livrera ses terribles secrets...
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en cours : Le gardien de phare... me restent les 50 dernières pages ! J'adOre !
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C'est un métier que de faire un livre, comme de faire une pendule.
Jean de La Bruyère